Hammami annonce un accord avec les jeunes médecins
"Un accord a été conclu avec les jeunes médecins. Ils vont en principe lever leur grève après une réunion avec leurs bases cet après-midi", a indiqué ce jeudi Imed Hammami, ministre de la santé lors de son passage dans Midi Show.
Le statut des jeunes médecins (internes et résidents) sera promulgué ainsi que les professeurs aux CHU, les agents et les techniciens, a fait savoir Imed Hammami, ministre de la santé.
Le ministre a assuré que le ministère a tenu ses engagements en accélérant les mesures dans les deux mois.
Pour la formation Imed Hammami, a assuré que la mouture du statut a été sujet de négociations et d’évaluation même avec les étudiants. "Une commission est chargée de l’examen de la question du diplôme dans le cadre de la réforme qui regroupe les doyens, l’organisation des jeunes médecins… des mesures urgentes seront prises pour cette promotion et concernant la spécialité de la médecine de famille…"
"Les mises à jour des statuts est effectué à la demande des concernés. Nous avons aussi cherché à organiser les relations et les tâches des médecins résidents et internes".
Imed Hammami a évoqué la mobilité des ressources humaines et la valeur des diplômes de médecine en Tunisie. "Ceci aura un impact sur l’image de la Tunisie et de la médecine", a ajouté le ministre.
Blocage
De son côté, Malek Abdennadher, secrétaire général de l’organisation des jeunes médecins a assuré lors de son passage dans Midi Show que la décision de lever la grève revient aux bases des jeunes médecins et après le départ du ministre la tension a monté et la délégation de l’organisation qui négociait avec les responsables a quitté les lieux après un blocage avec la directrice générale de la santé, a indiqué.
Migration des médecins
La loi n’interdit pas la migration des médecins. Mais il y aura toujours une mobilité du capital humain dans le secteur de la santé. La migration ne touche que 16% de l’ensemble des médecins. Parler d’un exode des médecins est exagéré, a estimé le ministre de la santé.
Sur le terrain, nous constatons qu’il y a une stabilité et les jeunes médecins sont convaincus de rester en Tunisie. Le départ de certains médecins varie au cas par cas. Les professeurs qui partent à l’étranger, finissent par revenir avec plus d’expérience et ils participent à attirer de la devise tout en améliorant leur condition de vie. Il y a en plus un plan pour améliorer les rémunérations pour les médecins qui choisissent de rester en service dans la médecine publique.